Une histoire de robe de mariée (réédition)

Publié le par Maya

Bonjour à toutes et à tous !

J'ai décidé de rééditer l'article que j'avais écrit il y a de cela un an lorsque j'ai acheté ma robe de mariée. Je vais même pouvoir ajouter des photos et faire quelques petits commentaires croustillants eheh !

Ne soyez pas trop déçus, des articles inédits sur les fleurs, les faire-part et le voyage de noce arrivent bientôt !

 

Accrochez-vous bien... vous n'aller sûrement pas me croire ! Car en ce samedi 7 août 2010, j'ai trouvé ma robe de mariée ! Du premier coup. Sans verser une seule larme. Sans pousser un seul crip. Sans une seule once d'énervement. Sans un seul soupir. Alléluia !

Un petit résumé quand même pour les intéressés. 

Rendez-vous est pris à 10h chez Tyffany's mariées, quai des Bateliers à Strasbourg. Arrivée en force (Maman, Élodie, Samia, Cindy et moi, rien que ça !) à 10h30, oups ! Nous sommes tout de suite prévenues qu'un autre rendez-vous suit le nôtre et que nous serons « mises à la porte » le moment venu. Et puis, de toute façon, le magasin ferme définitivement le 15 août. Ah... Bouillonnement interne. T'aurais pas pu me prévenir avant grognasse, genre quand j'ai pris rendez-vous quoi. 

Vient la question qui tue... qu'est-ce que vous voulez comme robe ?

"Euuuuh... si je savais".

"Quels sont vos goûts ?"

"Euh, j'aime bien les robes très moulantes, ou alors très larges, mais pas entre les deux."

La vendeuse est perplexe.

"Sinon j'aime bien le côté ballerine avec du tulle, vous voyez."

"....".

"J'ai repéré ça dans votre catalogue".

"Ahh, ça on a pas et de toute façon, c'est hors budget".

Ah bon connasse, et comment tu connais mon budget merde.

"Sinon, J'aime bien euh, ça, ça et ça" dis-je en pointant mon doigt sur le catalogue.

"On a rien de tout ça".

Gloups.

"On va quand même passer à l'essayage?

J'essaye en tout cinq robes il me semble, dont ces deux-là, les moins moches on va dire :

La deuxième retient mon attention, mais je ne suis pas convaincue. Allons voir ailleurs...

Suivent un bon petit hamburger poulet-BBQ au Dubliner's et une glace à pétales chez Amorino (près de la cathédrale pour les intéressées).

Rendez-vous à 15h chez Pronovias, juste après une pause coca zéro + macarons Pierre Hermé aux Galleries Lafayette. L'accueil est tout autre... "Bienvenue chez Progronias Mademoiselle Snickers ". On nous fait asseoir dans de jolis canapés, on me montre les catalogues et là, ô surprise, tout est disponible en magasin. J'ai dû essayer une dizaine de robes au total (non, non, non, je vous vois venir, mais vous ne verrez rien, désolée !) dans une cabine de luxe aussi grande que mon premier studio mulhousien.

Ambiance théâtrale, avec essayage sur une estrade et levé de rideau devant mes quatre spectatrices bavardes, mais légèrement émues quand même (enfin, c'est ce que j'aime à croire).

Déjà, la première robe que j'essaye me fait tout de suite oublier celle du magasin précédent. Ma-gni-fique ! Mais où est mon ventre ? Je crois bien que c'est la bonne, THE robe.

 

La robe n°2 est magnifique, digne d'une Grace Kelly des temps modernes. Mais non, je ne me vois pas me marier dans une robe de ce style là, un peu trop classique. 

 

La robe n°3, non, elle me grossit.

 

J'en essaye d'autres, rien de convaincant :

 

Robe suivante : Stupeur, cris et soupirs de mes quatre acolytes. Oh non, je ne suis plus sûre que la première soit la bonne, je crois que c'est celle-là que je veux !

On réessaye la robe n°1 pour être sûres. Maman est sûre, elle. Pour celle-là, son "cœur à bondit", elle a eu "un déclic" (heureusement que c'est moi qui me marie). Confirmation, la robe n°1 ne nous paraît plus si belle après tout. J'en essaye encore trois ou quatre autres, mais non, la presse est unanime, c'est la robe au bustier pointu ! Deuxième essayage, cette fois avec le voile et tout le tintouin.

Allez, feu vert on la commande !

Au passage, je n'ai pas essayé la robe Elie Saab, bien trop chère pour ma bourse (entre 6000 et 11000 €, !§*?!$?).

Vous allez être déçus, je ne vous dirai rien ! Je garde la surprise pour le 23 juillet. Bon allez... Je peux juste vous dire que si on m'avait dit que ma robe ressemblerait à ça, je ne l'aurais jamais cru. Ah et, autre indice de taille, elle est blanche. Pas blanc cassé, naturel ou écru, non, blanche.

Je suis persuadée que vous être tous très déçus de constater qu'il n'y a eu aucun meurtre, ni même aucun coup de gueule ou crise de larmes, bande de petits sadiques !

Comme quoi, j'arrive encore à m'étonne moi-même !

Par contre, le big big bémol !

Je me vois encore ce jour-là : 

« Mademoiselle Skinner, votre robe sera livrée le 26 avril. »

« Ah bon, c'est aussi long que cela ? ».

« Et bien oui, nos robes sont faites à la commande dans nos ateliers en Espagne, il y a une liste d'attente et cela prend du temps. »

Quelle ne fût pas ma surprise, lors de la nuit de noces, de découvrir une énorme étiquette « MADE IN CHINA » à l'intérieur. Tu parles des ateliers en Espagne, il fallait le temps qu'elle vienne de Chine en bateau quoi...

Voilà, c'est dit ! 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
ces robes sont très jolies !
Répondre